Destination la Guyane – journal de bord, mars 2024
Le tri a commencé !
Le tri des archives de l’ancienne région a commencé. Après le récolement qui permet de déterminer le contenu de chaque article et en même temps que les éliminations cette opération permet de ne garder que les documents ayant une valeur historique.
« Il faut éliminer »
Cette formule de Richard Gotainer pour une eau minérale s’applique bien aux archives. Parallèlement au tri, un deuxième bordereau d’élimination a été préparé. Ces éliminations ont pour effet de faire de la place physiquement dans le magasin où je travaille. Beaucoup de documents n’ont hélas aucune valeur historique. La durée d’utilité administrative (DUA) durant laquelle ces documents doivent être conservés étant passée, il est possible de les éliminer dès maintenant. 25 mètres linéaires (ml) pour le premier bordereau, 29 pour le second : les proportions sont conformes à ce qui est attendu pour des archives contemporaines (1984-2021) n’ayant jamais été traitées. Parmi ces archives détruites, onze mètres linéaires le sont en raison de leur état matériel. D’autre part, de la documentation juridique, nécessaire pour la prise de décision, est également éliminée.
Ces archives contiennent beaucoup de périodiques : magazines d’actualité ou thématiques, nationaux ou bien guyanais. Ce sont des documents éliminables. Je mets de côté toutes les publications guyanaises afin que les Archives territoriales puissent éventuellement compléter leurs collections. Cependant, ce sont plusieurs cartons contenant des doubles, notamment de France Guyane quand il s’agissait d’un quotidien, qui sont jetés.
Parmi les trouvailles, l’annuaire téléphonique 2013-2014 non déballé, des sachets de café solubre (14 mars pour le dernier) et le mode d’emploi d’une cafetière, le meilleur ami du travailleur
Les archives du centre médico-chirurgical de Kourou sont arrivées dans la dernière semaine de mars aux Archives territoriales : nous reparlerons de ce prochain chantier de Dat@rchiv en Guyane.
Animalerie
Les rongeurs sont l’une des plaies des archives. Le 12 mars j’ai trouvé un carton issu de la présidence de la région contenant de la mort-aux-rats. Il s’agit probablement du signe d’un intérêt particulier pour ces archives « essentielles » aux yeux des producteurs.
Malgré un lézard dans les sanitaires du rez-de-chaussée, je croise peu d’animaux aux Archives territoriales et beaucoup moins qu’à la Communauté de communes de l’Ouest Guyanais. – et pas de guêpes forestières dans les archives. Des restes d’insectes coléoptères cependant.
Nos autres chroniques
Suivez le traitement des archives de la Collectivité territoriale de Guyane à travers les chroniques mensuelles de Luc-André Biarnais.
Toutes les photographies sont de Luc-André Biarnais pour le compte de Dat@rchiv, mars 2024